
APPEL À CONTRIBUTIONS
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Que vous soyez un·e enseignant·e passionné·e, un·e chercheur·euse engagé·e, un·e étudiant·e
curieux·euse, un·e doctorant·e enthousiaste, un·e décideur·euse politique en matière d'éducation ou simplement une personne s'intéressant de près à l'éducation et au développement durable, nous vous invitons chaleureusement à collaborer avec nous et à soumettre une proposition de
contribution au Sommet pour l’enseignement supérieur 2026 !Veuillez choisir le ou les sujets et le format de votre choix et soumettre votre idée avant le 15 janvier 2026.
Le processus de soumission sera ouvert sur ce site le 15 décembre 2025 !
Le thème de la conférence s'appuie sur le paradigme de l'apprentissage transformateur (Mezirow 1991, 1994, 1997) appliqué à l'éducation au développement durable (EDD). L'EDD est un élément central dans la promotion d'une « citoyenneté éclairée » tous·tes les étudiant·es, mais aussi dans la formation des futur·es professionnel·les qui intégreront une approche de développement durable dans leur travail, quel que soit le secteur. Cet appel à contributions s'appuie sur la Feuille de route 2030 de l'UNESCO pour l'éducation au développement durable (EDD), publiée en 2020, et sur la Déclaration de Berlin de 2022, qui attribue à l'EDD transformatrice un rôle essentiel. Selon ces documents-cadres, l'EDD contribue à la réalisation des 17 objectifs de développement durable (ODD) et revêt une importance particulière pour l'ODD 4, dont elle est une composante centrale, tout en étant liée aux autres ODD. Mais au-delà de leur contribution à la réalisation des ODD, ces documents confirment que l'EDD est essentielle pour une éducation de qualité, en ciblant, entre autres, les compétences transversales dans les dimensions cognitives, socio-émotionnelles et comportementales de l'apprentissage. L'accent particulier mis sur l'empathie, la solidarité et l'action contribue non seulement à « l’empowerment » individuel et collectif (qui a également une place centrale dans les objectifs de développement intérieur), mais aussi à la justice, à la survie et au bien-être de la communauté mondiale et de la nature.
Le Sommet pour l’enseignement supérieur 2026 adoptera une approche comparative globale, mettant en avant les expériences d'EDD transformatrices dans différents contextes culturels et socio-économiques, dans différents pays – industrialisés ou principalement agricoles, grands producteurs d'émissions de gaz à effet de serre ou touchés essentiellement par les effets du changement climatique, etc. –, dans des contextes multiculturels (par exemple, avec des personnes exilées), etc. Une attention particulière est accordée au bien-être des apprenant·es, car l'anxiété climatique, et plus largement les émotions climatiques, sont des questions fondamentales pour l'EDD (Galaz et al., 2025; Voşki et al., 2024; Hickman et al., 2021).
Les pays européens sont des acteurs clés sur la scène internationale et jouent un rôle central pour garantir un avenir plus durable au niveau continental et mondial. Cet avenir ne peut être qu'un avenir commun (même s'il comporte une diversité d'impacts locaux), car les interdépendances environnementales, économiques et sociales à l’échelle mondiale n’ont jamais été aussi marquées, rendant indispensable une coopération internationale en vue de promouvoir une éducation au développement durable véritablement transformatrice et efficace (Young, 2009). L'Europe est le continent qui a connu l'histoire coloniale la plus significative, comme en témoigne la permanence de ses liens étroits avec les pays des Suds. De nombreux transferts et partenariats entre l'Europe et les pays moins industrialisés ou non industrialisés sont en cours, notamment des partenariats axés sur le développement durable et l'EDD transformatrice (Lafortune, 2005).
Le Sommet pour l’enseignement supérieur 2026 vise à approfondir la compréhension de l’EDD transformatrice « ici et ailleurs » et à favoriser les échanges au niveau global, en mettant également l'accent sur les défis de l’inclusion, de la diversité et de l’interculturalité, ainsi que les enjeux de décolonisation et les émotions auxquelles il convient d’accorder une attention particulière.
Thème 1 : L'EDD dans les contextes moins industrialisés où l'adaptation est clé
Dans les contextes européens, l'EDD s'est longtemps concentrée sur l'atténuation : sensibiliser les consommateurs·trices à l'impact de leurs choix de consommation, encourager la réduction de la consommation d'énergie liée à la mobilité et aux processus de production et, plus généralement, sensibiliser aux contraintes liées aux ressources au niveau mondial et au caractère non durable de nos modes de vie. Plus récemment, l'adaptation est devenue un enjeu supplémentaire (CCNUCC, 2024), notamment parce que les mesures d'atténuation ont été trop timides pour avoir des effets décisifs. Même si certaines mesures, comme une meilleure isolation des maisons, poursuivent les deux objectifs (réduire la consommation d'énergie et maintenir la fraîcheur à l'intérieur des bâtiments pendant les vagues de chaleur), dans l'ensemble, l'EDD européenne s'est concentrée surtout sur l'importance de réduire la consommation de ressources naturelles précieuses et de « verdir » notre économie.
Dans les pays des Suds, le développement durable est souvent associé aux effets dévastateurs du changement climatique, tels l'augmentation des sécheresses, les perturbations climatiques et la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes (comme les cyclones). L'agroécologie est devenue une priorité importante, car la production et la consommation alimentaires sont des questions cruciales (aussi dans les pays des Nords, d’ailleurs). Du côté de la consommation, la lutte contre la pauvreté occupe une place plus centrale que celle accordée à la question de la surconsommation, même si les modes de consommation varient considérablement selon les catégories socio-économiques et que la gestion des déchets constitue également un défi très important. L'impact des changements climatiques dans chaque région n'est clairement pas proportionnel à l’empreinte carbone de la région (Blot, 2005). À quoi ressemble l'EDD transformatrice dans ces contextes extra-européens ? Comment peut-elle favoriser la résilience et l'engagement aux niveaux individuel, collectif et institutionnel ?

Thème 2 : Les questions interculturelles dans l'EDD transformatrice
Malgré son apparence monolithique, le concept de développement durable revêt des significations différentes selon les zones culturelles (Missener, 2015). Afin de refléter cette diversité, à la fin des années 1980, la Commission Brundtland a été composée de personnalités éminentes du monde entier, dont une majorité de membres provenant de pays des Suds (Bayon et al., 2012, pp. 83-84), afin d'éviter une vision essentiellement occidentale de l'avenir des sociétés. Ce souhait est resté un vœu pieux, même si la réalité culturelle exige une prise en compte plus précise des besoins locaux, qu'ils soient économiques, écologiques ou sociaux (Missener, 2015). Par exemple, l’importance attribuée à la croissance économique dans les processus de développement varie selon les acteurs (Jollivet, 1998), et certaines populations associent au changement climatique des représentations ancrées dans leurs représentations socioculturelles (Attané, 2017). Dans certains pays européens, l'ère de la post-croissance semble s'imposer comme une voie évidente, tandis que la plupart des pays « émergents » estiment avoir besoin de la croissance pour « rattraper » leur « retard » en matière de « développement ». Bien que le développement durable se présente comme une cause écologique mondiale majeure, il repose sur des conceptions du monde et de la nature qui ne sont pas universellement partagées (Esoh Elame, 2004). Les concepts de ressources naturelles (Bee, 2010, pp. 228-233) et de biodiversité, par exemple, sont totalement absents des représentations discursives de certaines populations qui ont pourtant un rôle à jouer dans la préservation de ces ressources. Dans certaines régions d’Afrique subsaharienne, la diversité végétale constitue une ressource culturelle fondamentale pour les pratiques rituelles, revêtant ainsi une valeur bien supérieure à celle d’une simple ressource naturelle destinée à l’exploitation économique (Esoh Elame, 2004, p. 58). Comment l'EDD transformatrice tient-elle compte de ces différences culturelles ? En Europe, quelle est la vision des populations exilées sur l'EDD ? Comment les groupes multiculturels peuvent-ils être impliqués dans l'EDD transformatrice ? Et dans une perspective plus large, comment l'intersectionnalité peut-elle être intégrée, compte tenu de l'articulation de divers facteurs de marginalisation et de discrimination dans l'EDD transformatrice (Root, 2022) ?

Thème 3 : Le rôle des universités dans les efforts d’inclusion
Dans le secteur de l'enseignement supérieur, l'EDD transformatrice a longtemps été réservée aux cours optionnels ou aux écoles d'élite, attirant principalement étudiant·es déjà intéressé·es et sensibilisé·es aux défis du développement durable, grâce à des cours facultatifs (LERU, 2021, p. 29). Les tentatives visant à surmonter cette situation et à intégrer transversalement la durabilité se sont multipliées. En France, par exemple, il est récemment devenu obligatoire de dispenser 30 heures d'EDD à tou∙te∙s les étudiant∙e∙s en licence. Or, la manière dont ce cours est dispensé (souvent en ligne) est rarement transformatrice et une telle généralisation de l'EDD dans les programmes scolaires reste une exception en Europe. D'autres initiatives, allant au-delà de cette approche bienvenue mais légèrement limitée d'intégration du développement durable dans les programmes scolaires, sont à l'étude, par exemple en Allemagne, avec le projet de partenariat universitaire « Culture de la durabilité dans l'enseignement supérieur » (KuNaH).
Étant donné que les étudiant·es universitaires d’aujourd’hui seront les professionnel·les et les consommateur·trices de demain, il apparaît indispensable de s’interroger sur les moyens de sensibiliser celles·eux qui demeurent les plus éloigné·es de la prise de conscience des limites planétaires — par exemple dans les filières fondées sur le progrès technologique et la croissance économique illimitée —ainsi que les étudiant·es qui doivent cumuler leurs études avec une activité rémunérée et ne disposent pas du temps nécessaire pour s’engager dans des initiatives extra-universitaires ? De même, comment mettre en œuvre de manière effective une approche institutionnelle globale¹, dans laquelle l’ensemble des membres de la communauté universitaire contribue à transformer son institution en un acteur engagé dans la construction d’un avenir plus durable ? Ne laisser personne de côté au sein de l’université constitue déjà un défi en soi ; mais qu’en est-il de celles et ceux qui se situent en dehors de ce cadre ? Dans l'Union européenne, plus de deux cinquièmes des jeunes ont suivi des études supérieures, alors que sur le continent africain, par exemple, ce chiffre est inférieur à 10 % en moyenne, avec un écart important entre les genres. Les universités peuvent-elles entrer en dialogue avec le reste de la société, ou renforcer les acteurs de la société civile qui jouent un rôle de multiplicateurs ? Comment peuvent-elles également apprendre de ces communautés et adapter leurs critères de réussite afin de les aligner sur des référents moins marqués par la colonialité ?1Une « approche institutionnelle globale » signifie que tous les aspects du fonctionnement interne et des relations extérieures d’une institution sont examinés et révisés à la lumière des principes de développement durable et d’EDD. Selon cette approche, chaque institution déciderait de ses propres actions en prenant en compte les paramètres inhérents aux trois grands aspects de son organisation que sont la vie scolaire (gestion opérationnelle), les programmes d’enseignement et les rapports avec la communauté (relations extérieures). (https://documents.un.org/doc/undoc/gen/g08/219/10/pdf/g0821910.pdf)

Thème 4 : Les émotions climatiques dans l'EDD transformatrice : de l'éco-détresse à l'action collective
Les universités constatent une augmentation de l’inquiétude liée au climat chez les étudiant·es. Les recherches montrent que l'anxiété climatique est courante, liée à des symptômes de santé mentale, et qu’elle est façonnée par l'exposition à des conditions météorologiques extrêmes, mais qu'il ne s'agit pas d'un trouble à « corriger » (Vercammen et al., 2023). L'éco-anxiété (et ses synonymes) est mieux documentée dans les pays du Nord, principalement chez les personnes plus instruites et dont les raisons de s'inquiéter sont à la fois altruistes et égoïstes. Cependant, les populations les plus vulnérables au changement climatique sont disproportionnellement pauvres et vivent dans les pays des Suds, où la recherche sur l'éco-anxiété est limitée (Butler, 2025). Certaines recherches montrent clairement la dimension mondiale de l'éco-anxiété chez les enfants et les jeunes adultes (Hickman, 2021). Dans de nombreuses régions du monde, en particulier dans les pays des Suds, les populations peuvent être incapables de s'engager dans la lutte contre le changement climatique en raison d'obstacles financiers ou politiques, d'un manque de connaissances ou simplement d'un manque d'opportunités, indépendamment de leurs sentiments sur le changement climatique (Ogunbode, 2022).
Notre sommet peut explorer comment valider les émotions liées au climat, prendre soin du bien-être et convertir l'inquiétude en capacité d'action commune, y compris dans des contextes extra-européens. Nous pouvons examiner comment intégrer la capacité d’expression émotionnelle liée au climat dans l'enseignement et l'évaluation, comment renforcer le soutien à plusieurs niveaux (espaces pour pairs, conseil, réponses aux crises), comment renforcer l'autonomie et l'efficacité collective grâce à des projets de laboratoires vivants et à des partenariats, et comment mesurer ce qui compte (échelles d'émotions climatiques, espoir/capacité à agir et impacts sur l'équité), tout ce qui peut aider à passer de la paralysie à la pratique, avec des outils concrets que les campus peuvent adopter.

Thème 5 : Décoloniser l'EDD
La décolonisation de l'éducation est une revendication générale en réponse aux effets de l'idéologie néolibérale sur le système de l’éducation (Apple, 2013). Il est important de noter que l'EDD n'est pas exemptée de cette revendication (Nijhawan, 2024). Elle se fonde sur l'existence avérée de limites et de préjugés dans les programmes scolaires et la formation des enseignant·es, ainsi que sur l'héritage social, politique et environnemental de la colonisation, qui a influencé les politiques d’éducation. La perspective décoloniale met en évidence la manière dont le paradigme de la durabilité par la croissance accroît les inégalités et influence les compétences qui doivent être apprises et enseignées. Selon la vision d'Andreotti (2006, p. 49) sur l'éducation à la citoyenneté mondiale, nous pouvons considérer l'EDD transformatrice comme favorisant « le changement sans dire aux apprenant·es ce qu’iels doivent penser ou faire, en créant des espaces où iels peuvent analyser et expérimenter en toute sécurité d'autres façons de voir/penser et d'être/d'interagir les un·es avec les autres ». Cela signifie que les étudiant·es doivent être encouragé·es à se forger leur propre opinion et à élaborer leurs propres solutions pour parvenir à la justice mondiale, toutes étroitement liées à la durabilité (Nijhawan, 2024, p. 3). Si elle ne déconstruit pas les injustices des systèmes actuels, l'EDD risque de « devenir un discours et une pratique occidentaux imposés au reste du monde » (Gaudelli, 2020, p. 212). L'approche globale de l'établissement peut-elle contribuer à la décolonisation de l'EDD ? En d'autres termes, peut-elle s'appuyer sur un idéal véritablement démocratique, avec un cadre inclusif et participatif axé sur les parties prenantes, qui dépasse le cadre des étudiant·es, des enseignant·es et des administrateurs·trices pour inclure l'ensemble de la communauté environnante ? Quels moyens concrets existent pour favoriser la décolonisation de l'EDD, dans les pays du Sud et du Nord ?
Références (I)
Références (II)

Présentation de l'article
Vous menez des recherches empiriques dans l'un des domaines thématiques susmentionnés ? Vous souhaitez présenter une pratique qui a grandement bénéficié à votre établissement ? Ce type de présentation s'adresse à celleux qui disposent de données pouvant étayer l'efficacité ou l'impact d'une innovation ou d'une pratique visant à faire des établissements d'enseignement supérieur des acteurs clés d'une EDD transformatrice et d'une durabilité inclusive.
Il est également possible de proposer un panel complet avec quatre présentations de communications.
Durée : 20 minutes (discussion incluse)À quoi doivent ressembler les propositions ? 800 à 1 000 mots, plus les références
Les articles doivent être basés sur :
- La recherche (par exemple, recherche quantitative ou qualitative, recherche mixte, recherche-action, étude de cas, méta-analyse, recherche basée sur la conception)
- La théorie (par exemple, étude conceptuelle, développement de modèles ou de théories)
- La pratique de la durabilité (pratiques durables dans un environnement réel, propositions de nouvelles actions et pratiques pour des contextes formels et informels)
- Les organisations durables en action (par exemple, politiques, culturelles, comportements au sein des organisations visant à développer un état d'esprit durable)

Laboratoire d’enseignement et d'apprentissage
Vous souhaitez présenter ou démontrer vos recherches/pratiques de manière créative et interactive ? Ce type de présentation s'adresse à celleux qui souhaitent utiliser des stratégies créatives telles que des vidéos, du théâtre, des arts graphiques, de la poésie,
de la danse, etc. pour partager leurs pratiques ou leurs recherches axées sur la durabilité. Nous vous encourageons à intégrer des questionnements ou des dialogues afin d'impliquer activement les participant·es et d'obtenir leurs commentaires.
Durée : 90 minutesÀ quoi doivent ressembler les propositions ? 800 à 1 000 mots, plus les références
Le laboratoire pourrait explorer les questions suivantes :
- Quelle pratique souhaitez-vous présenter ou démontrer ?
- Comment cette pratique a-t-elle vu le jour et qui y participe habituellement ?
- Sur quelles recherches/théories cette pratique s'appuie-t-elle ?
- Comment sera-t-elle présentée aux participant·es ? Quelles méthodes créatives utiliserez-vous ?
- De quelle manière les participant·es peuvent-iels contribuer ?

Stimulation de l'intelligence collective
Si vous menez des recherches et/ou des pratiques axées sur la durabilité, mais que vous n'en êtes encore qu'à mi-chemin, ce format de présentation pourrait vous être utile. Vous souhaitez peut-être partager vos efforts afin d'obtenir de nouvelles idées ou
un point de vue différent, ou vous êtes peut-être bloqué·e et avez besoin de commentaires. Vous pourriez également être impatient·e de partager ce que vous avez accompli jusqu'à présent, même si vous n'avez pas encore complètement analysé vos données ou si le processus est toujours en cours.
Durée : 90 minutesÀ quoi doivent ressembler les propositions ? 400 à 600 mots
La proposition peut aborder les questions suivantes :
- En quoi consiste votre recherche, votre projet ou votre initiative ?
- Quelle étape avez-vous atteint ? Quels sont les défis auxquels vous êtes confronté·e ?
- De quelle manière votre recherche, votre recherche-action ou votre expérience peut-elle contribuer à relever les défis de la durabilité dans un ou plusieurs des domaines thématiques mentionnés ci-dessus ?
- De quelle manière les participant·es peuvent-iels contribuer ?

Formats ouverts
voir également ci-dessous les contributions au bien-être des participant·es pendant la conférence
Vous avez une idée originale, passionnante ou ludique qui ne trouve sa place nulle part ailleurs ? Si elle ne prend pas plus de 90 minutes, le champ est à vous. Ce format ouvert peut accueillir des contributions qui ne correspondent à aucun des autres formats et laisse la place à de nouvelles façons d'échanger, de découvrir et d'apprendre. Voici quelques idées qui pourraient entrer dans cette catégorie, mais il n'y a pas de limites, tant que cela offre matière à réflexion, une occasion de nouvelles perspectives et de meilleures façons d’exercer l’empathie :
- Café Climat + Cercle d'écoute animé par du personnel/des pairs formés (avec des limites claires et des protocoles d'orientation)
- Ateliers de conception pour repenser un cours transformateur et décolonisé sur l'éducation au développement durable (EDD) à forte fréquentation
- Micro-pratiques proches de la nature (promenades guidées, tâches d'écologisation du campus)
- Coins réseau pour entrer en contact avec des chercheur·es ou des praticien·nes partageant les mêmes idées afin d'obtenir des conseils sur la mise en œuvre, le maintien ou l'évaluation d'un sujet de recherche ou d'une initiative au sein de votre institution, pour entrer en contact avec des communautés existantes ou créer un nouveau réseau d'individu·es ou d'organisations engagé·es dans des sujets de recherche ou des pratiques similaires.
Répondez aux questions suivantes dans votre proposition (800 à 1 000 mots) :
- Que souhaitez-vous proposer ?
- En quoi votre proposition est-elle spéciale et essentielle pour enrichir cette conférence ?
- Quel sera son impact/ses résultats/ses changements pour les participant·es ?
- Quel résultat espérez-vous obtenir ? Comment pouvez-vous nous surprendre ?
Pratiques de bien-être
Souhaitez-vous proposer une pratique qui pourrait s'intégrer à une séance en début de matinée ou en fin de journée, avant ou après le programme officiel de la conférence ? Nous accueillons favorablement les pratiques contemplatives et corporelles, telles que la méditation ou le travail corporel.
Ces propositions seront examinées par le comité d'organisation et doivent être présentées sur une page A4 maximum, en précisant :
- Type de pratique et brève description
- Durée
- Niveau d'expérience requis (le cas échéant)
- Informations pour les organisateurs : besoins spécifiques (salle, extérieur, etc.)

Votre contribution
Les contributions peuvent être présentées en anglais ou en français. Un service de traduction sera offert pour les séances plénières. Les autres séances se dérouleront principalement dans une seule « langue de travail ». Votre proposition, pour l'un des quatre formats disponibles, doit aborder un ou plusieurs des thèmes présentés.
Questions d'orientation :
- Dans quel(s) sujet(s) votre contribution s'inscrit-elle ?
- Quel est le sujet précis de votre contribution ?
- Comment comptez-vous susciter l'intérêt et la participation du public ?
- Sur quels fondements scientifiques repose votre contribution, ou quels cadres théoriques vous ont inspiré ?
- Dans quelle mesure votre contribution est-elle le fruit d'une collaboration entre étudiant·es et enseignant·es, ou entre chercheur·es et praticien·nes ?
Informations à fournir (via la plateforme de soumission):
- Noms des présentateurs·trices et coprésentateurs·trices/coauteur·es
- Courte biographie
- Description de votre session (2 pages maximum, PDF)
- Vous pouvez inclure des images ou autres visuels
- Veuillez inclure jusqu'à cinq références scientifiques.
- Nombre maximal de participant·es
- Langue de travail de la session (anglais ou français)
- Texte de présentation/promotion sur le site web (en anglais et en français)
Actes du colloque
Nous prévoyons de publier les actes du colloque avec tous les résumés et de préparer une publication collective aux Presses universitaires de Bordeaux (avec numéro ISBN).
Si votre contribution est acceptée après évaluation par les pairs, nous vous demanderons une version plus détaillée de votre résumé, qui sera intégrée aux actes du colloque.

Procédure et calendrier
Les propositions seront évaluées par le comité scientifique de la conférence composé de chercheur·es, de praticien·nes de l'EDD et d'étudiant·es, sur la base des principes suivants :
- Caractère collaboratif (la proposition doit (idéalement) être une soumission conjointe d'étudiant·es avec des enseignant·es, des chercheur·es, des collègues administratifs et/ou
des praticien·nes) - Potentiel de contribution à la transformation
- Qualité académique ou autre qualité pertinente pour la théorie, la pratique ou la politique
- Pertinence thématique (liée à un ou plusieurs des thèmes mentionnés ci-dessus)
- Originalité et degré d’innovation
- Pertinence du mode de présentation
La date limite de soumission est le 15 janvier 2026.
Vous serez informé(e) de l'acceptation ou non de votre contribution au plus tard le 15 février 2026.

ORGANISATEURS ET CONTACT
Le Sommet pour l’enseignement supérieur 2026 (Higher Education Summit) est organisé par la COPERNICUS Alliance, la Chaire Unesco sur la Formation de professionnel·les du développement durable à l’Université Bordeaux-Montaigne, la Chaire UNESCO en Gestion Globale Responsable, Haute école spécialisée de Berne, le Réseau d’associations d’Éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (RADSI Nouvelle-Aquitaine) et le réseau de réseaux estudiantins international Students Organizing for Sustainability International.
Si vous avez des questions, veuillez contacter :
